Le pouvoir de l’imagination
La puissance du texte permet d’introduire la notion de suggestion et par ricochet ramenait à celle de l’imagination. L’interaction entre le texte et le joueur est un élément primordial. Vous connaissez certainement le terme de fictions interactives ? Un des créateurs d’Out There est l’expert incontournable sur ce sujet. En retraçant l’historique des jeux vidéo, nous parvenons à des jeux en mode texte. Il s’agit du « game design textuel ». Le terme a souvent été galvaudé en France dans le passé. Aujourd’hui, la signification de fiction interactive en France s’aligne sur celle des États-Unis. Pour expliciter nous nous référons à un jeu en mode texte comme ce qui existait dans les années 80. La narration permet au joueur de se voir confronté au choix, ou tout au moins son illusion. Pour narrer une excellente histoire interactive, la narration est très importante. Une syntaxe complexe est-elle nécessaire ?
Choix de la syntaxe en fonction des jeux
Certains jeux nécessitent une prose simple, abordable par tous, d’autres par contre ont recours à des tournures très alambiquées. Aujourd’hui nous pouvons nous poser la question de la place du texte dans des jeux à caractère quasiment exclusivement tournés vers le visuel. Contrairement aux idées reçues, la narration reste un élément essentiel qui permet de transcrire des émotions. Le « cell shading », notion toute nouvelle, peut apparaitre comme une expression de l’émotion. Les jeux vidéo sur tablette ont permis le regain de la fiction interactive. Un jeu réussit tire son succès du récit qui reste en mémoire lorsque le jeu se termine. Une très bonne maitrise de la narration, des différents tons à employer, rendent le jeu inoubliable. Trouver un genre de fiction interactive jusque-là non exploité s’avère aujourd’hui compliqué mais possible.