Une incroyable expérience
Voici les incroyables aventures d’un rédacteur jeu vidéo qui doit essayer l’Oculus Rift durant une semaine.
« Pendant la semaine où j’ai pu essayer l’Oculus Rift, j’ai dû faire face à une dure évidence: j’en suis malade les amis. Certains ont le mal des transports, moi, j’ai le mal de l’Oculus Rift. C’est désolant, moi qui était tout excité d’entrer dans le futur-tel-que-perçu-dans-les-années-80, me voilà assis à essayer de pas vomir mes intestins.
On l’appelle le « motion sickness ». C’est un mal causé par la latence entre les mouvements de la tête et ce que le casque affiche. Ce qui est un défaut de la version de l’Oculus Rift que j’utilise, version qui n’est réservée qu’aux développeurs. Soyez rassurés, rien qu’au dernier CES, la plus récente version dite « Crystal Cove » propose une résolution 1080p avec bel écran AMOLED et une réactivité plus poussée. Le produit final devrait par contre être en 4K.
En attendant, me voici, à essayer de conserver ma dignité en essayant différents jeux prévus pour la réalité virtuelle.
L’oculus rift, supportable ou pas ?
A l’issu de cette semaine d’essai, j’en viens à la conclusion que l’Oculus Rift, ce n’est pas mauvais en soi, par contre, il faut être dur de cœur ou alors prévoir une bassine à coté de soi. Franchement, j’ai hâte d’essayer la version Crystal Coved. Selon ceux qui l’ont essayé, elle enlève grandement la motion sickness et enlève cet effet de grille que l’on a devant les yeux avec cette version toujours en amélioration.
J’attends surtout des points et click conçus rien que pour l’Oculus Rift. Il faudrait également que les éditeurs de jeux réfléchissent aux déplacements, car si ces derniers sont trop brusques, ça ne tiendra pas sur une longue période.
Quant à moi, je retourne sur ma 3DS. Ça au moins, je suis sûr de supporter.