Square enix
Capcom a pris l’initiative de ressortir Breath of fire il y a quelques mois. Une licence qui sans le savoir, deviendrait la nouvelle évidence du TOC de bon nombre d’éditeurs japonais, dont fait partie Square Enix : faire de ses succès passés, des jeux douteux sur mobiles.
La raison est qu’au fond des tiroirs de Square Enix, entre les photos de Sakaguchi en short à Hawaï et les invendus de Lightning Returns, il ne restait plus que restait Seiken Densetsu, un merveilleux monde de conte qui avait bercé l’enfance ou adolescence de beaucoup de joueurs.
On pense essentiellement à Mystic Quest, Secret of Mana, Seiken Densetsu 3 ou même Legend of Mana. Le petit Seiken Densetsu s’était caché, mais pas assez loin. Son histoire, cette magnifique histoire fait bien évidemment partie intégrante de la comédie humaine version Square Enix, dans laquelle l’époque que nous vivons est montrée sous de très beaux aspects.
La politique de remake est présente dans l’industrie depuis plusieurs années maintenant, mais la transformation de licences historiques en moindres projets est le résultat d’un essoufflement.
Le défi de square enix
Square Enix a dû faire face à une rude période suite à PlayStation 2 avec une insuffisance de projets de grande envergure avant 2009, (Final Fantasy XIII) 3 ans après le lancement de la PS3 et 4 après celui de la Xbox 360.
La priorité pour Square est d’occuper un nombre conséquent de terrain, quitte à verser dans le doublon. Une solution radicale qui favorise certes la production, mais pas forcément la créativité. Dans l’attente de potentiels nouveaux projets, Square semble aller vers une uniformisation de tout ce qui ne le définit pas.