Le nouveau braquage de Xenoblade
Monolith Soft ne verse absolument pas dans le marketing. Depuis quelques temps Monolith Soft a été rattaché à Nintendo, donc plus de latitudes en termes de création. Le thème de base de Xenoblade Chronicles X repose sur une réflexion tourné vers l’humain. Le concept du jeu ? L’exploration à pied est compliquée. L’usage du mecha est un privilège qui se mérite, pour obtenir le permis le joueur doit se livrer à de nombreuses quêtes. Le jeu est une compilation des meilleures quêtes FedEx. Pousser par l’envie d’aventure le joueur peut se laisser embarquer dans plusieurs missions sans le remarquer et décrocher un pactole. L’orientation MMO offline à la Final Fantasy XII se ressent dans certaines quêtes qui permettent d’améliorer son affinité avec certains personnages, afin de débloquer d’autres missions du même genre. Quant aux quêtes liées à l’histoire principale, elles apparaissent beaucoup plus scénarisées. Tous les éléments sont réunis pour obliger le joueur à explorer un monde inconnu.
La force de Xenoblade Chronicles X
L’univers inventé véritablement cohérent, il provoque une telle fascination, qu’il est impossible de résister à un run. Cet univers est également intelligent. Il montre et cache au même degré. La curiosité du joueur est à son comble. Malgré les nombreuses heures de visite, cet univers magique ne cesse de surprendre. Quelques secrets passent à travers les mailles du filet. Tetsuya Takahashi poursuit son œuvre de science-fiction mystifiée, mais dilué dans Xenoblade Chronicles X. Le scénario au départ provoque la soupe à la grimace avant de finalement se laisser suivre avec plaisir. Par contre sa compréhension n’est pas simple, la trame de fond revêt peu d’importance dans Xenoblade Chronicles X. Les possibilités de personnalisation sont telles que chacun y trouve forcément son compte. Par contre l’interface laisse à désirer, l’ergonomie n’est pas optimale. La devise de Xenoblade X ? Transmettre un matériau de base au joueur et le laisser trouver tout ce qu’il contient.